Avis de tempête dans la majorité UMP de Suresnes


Avis de tempête dans la majorité UMP sortante de Suresnes.

Lors du Conseil municipal du jeudi 21 novembre 2013, nous avons assisté à un véritable éclatement de la majorité municipale. On est bien loin du « rassembler Suresnes » que le Maire sortant tente d’afficher sur la ville pour convaincre les Suresnois de voter de nouveau pour lui.  Il est d’ailleurs assez surprenant que plus de 30 ans après son élection, il soit encore à la quête d’un rassemblement autour de sa personne.

Déjà en 2001 il était défié par un membre de sa majorité en la personne de Thierry Burtin, qui provoqua une triangulaire et une élection du Maire à 49% des suffrages.

En 2008, malgré un regroupement opportun de ses adversaires de 2001, à la recherche de reconnaissance et d’un poste d’adjoint il frôla le ballotage à 200 voix.

Et aujourd’hui : scénario identique,  un autre membre de sa majorité en la personne d’Isabelle Megret se détache de lui,  dénonçant le système opaque et le manque d’intérêt général dans les politiques mises en places.

Cette dissidence ne fait que confirmer les rumeurs insistantes et le mécontentement croissant que nous entendons depuis un certain temps sur le terrain et qui apparait aujourd’hui au grand jour.

Rien ne va plus au sein de la municipalité :

  • Une adjointe évincée pour avoir dit tout haut ce que les Suresnois pensent tout bas,
  • une Conseillère municipale déléguée qui menace de soutenir le candidat FN si elle n’a pas le poste qu’elle veut et qui compare les communistes d’aujourd’hui aux Bolchéviques de l’ex URSSS pour justifier sa proximité avec les idées d’extrême droite.
  • un Maire adjoint aux finances et le Conseiller municipal au protocole, président du quartier Cité Jardins, qui s’invectivent sur le perron de la Mairie après le Conseil, le premier reprochant au second son impopularité dans le quartier qu’il préside.
  • Une conseillère municipale, élue depuis 1983 qui annonce aux élus de l’opposition alors que nous sommes en plein conseil, qu’il est temps, au bout de 30 ans,  de passer la main aux jeunes pour la mairie,
  • Sans compter les coups bas en coulisses entre élus de la majorité pour savoir qui sera le vizir pour remplacer le calife en cour de mandat.

Bref les nerfs sont à vif et la fin de mandat apparait tendue pour la municipalité en place depuis 30 ans.