Je suis l’un des représentants d’une organisation non-gouvernementale internationale auprès de l’ONU à Genève, membre d’une équipe répartie à travers toute l’Europe. Nous travaillons principalement dans le domaine de la paix mondiale et du respect des Droits de l’Homme sous toutes leurs formes.
Ici à Suresnes, où je vis depuis 2007, j’ai milité pour la seule et unique fois de ma vie au sein d’un parti politique en France, et vu le parti dont il s’agissait, je n’en ai que des regrets. Ce parti, qui se voulait « humaniste » et indépendant de la gauche comme de la droite, mais qui fait partie à Suresnes de la majorité municipale, m’a beaucoup déçu, tant à mon propre niveau que sur le plan national et, inévitablement, en termes de gouvernance municipale. Une majorité qui s’appuie sur des éléments aussi peu fiables ne fait que montrer en cela qu’elle est à bout de souffle.
Par ailleurs, même si un représentant d’organisation non-gouvernementale doit pouvoir, comme par exemple un diplomate, parler à tout le monde, ce qui est vrai tant des Etats que des partis politiques, en tout cas ceux du champ démocratique, plusieurs épisodes m’ont irrévocablement rendu méfiant envers la droite dite démocratique en France. Le « débat sur l’identité nationale », le Discours de Grenoble, le « débat sur l’Islam » et l’opposition farouche de l’UMP au mariage pour tous rendent aujourd’hui difficile la communication sans a priori avec ce parti.
Ici même à Suresnes, l’on peut voir aujourd’hui que cette division que la droite cherche depuis des années à créer entre les Français s’est retournée contre son camp d’origine. Le maire sortant est contesté y compris dans ses propres rangs, à tel point qu’il a émergé de ceux-ci une dissidence. Ce sont tous les Suresnois qui sont voués à payer le prix de telles querelles internes.
Il faut à Suresnes un nouveau maire, un maire qui rassemble, un maire qui permette enfin aux Suresnois(es) de respirer. C’est pourquoi j’apporte mon soutien à Xavier Iacovelli et souhaite que ce nouveau maire de Suresnes que j’appelle ici de mes vœux, ce soit lui.
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