Lundi 14 octobre, j’ai visité le quartier de prise en charge de la radicalisation (QPR) de la prison de la Santé, le 3eme ouvert en France après Lille-Annoeullin (Nord) et Condé-sur-Sarthe (Orne).
A l’occasion de cette visite, je me suis entretenu avec le personnel pénitentiaire et les détenus présents à l’intérieur du QPR.
J’ai pu constater le travail considérable du personnel pénitentiaire, uniquement constitué de volontaires, et des médiateurs religieux. L’équipe pluridisciplinaire joue, grâce au dialogue, un rôle central dans le désengagement de la violence et la prise en charge des détenus radicalisés.
Les échanges avec les différents acteurs ont démontré l’utilité de ce quartier, entièrement sécurisé et « totalement étanche » du reste de la détention. Il s’agit d’une voie « médiane » entre la détention ordinaire et l’isolement.
Un deuxième quartier de prise en charge de la radicalisation sera prochainement créé au sein de la maison de la Maison d’arrêt de la Santé. Je m’en réjouis car j’ai la conviction qu’une telle unité constitue un exemple à reproduire dans la lutte contre la radicalisation.
Celle-ci passe indéniablement par des quartiers adaptés aux profils des détenus, un personnel formé et des moyens financiers leur permettant d’exercer leurs missions dans les meilleures conditions.
Je tiens à remercier l’ensemble du personnel pénitentiaire et de l’équipe pluridisciplinaire pour leur accueil et la qualité de nos échanges.
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