Enfin ! Depuis le 1er juillet, le congé paternité est mis en œuvre tel qu’étendu par le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2021, passant ainsi de de quatorze à vingt-huit jours avec sept jours obligatoires.
Rappelons qu’avant cette réforme, environ sept pères sur dix avaient recours au congé paternité. Comme le rappelait parfaitement Boris Cyrulnik dans son rapport sur les « 1000 premiers jours » de l’enfant, cela concernait principalement ceux ayant un emploi stable, notamment dans la fonction publique.
Une réforme était donc nécessaire et attendue par nos concitoyens. Car si elle permet en effet de mieux impliquer les pères dans l’éducation des enfants et de rééquilibrer significativement les tâches familiales, elle est aussi un outil pour promouvoir l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
Je salue cette avancée sociétale majeure qui répond à une véritable demande de la société. Elle répond à une exigence en matière de justice sociale en permettant à tous les pères d’avoir accès au congé paternité, quel que soit leur statut.
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