Le 11 janvier dernier, l’émission « Envoyé spécial » a mis en lumière une étude publiée par le ministère de la Transition écologique publiée à la fin de l’année 2017. Celle-ci a établi un diagnostic plus qu’alarmant sur la pollution des sols dans les équipements scolaires à proximité d’anciens sites industriels.
Ainsi, à Suresnes (Hauts-de-Seine), quatre établissements sont concernés.
J’ai donc déposé une question écrite (n°02959) au Premier ministre, qui sera publiée au Journal Officiel le 1er février 2018.
Vous trouverez ci-dessous le texte de ma question.

 
Monsieur le Premier ministre,
Je souhaite attirer votre attention sur les résultats des diagnostics environnementaux des établissements recevant des populations dites sensibles implantés à proximité immédiate d’anciens sites industriels prévus par l’article 43 de la loi n°2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’Environnement.
Le 11 janvier dernier, l’audiovisuel public, par l’intermédiaire de l’émission « Envoyé spéciale », a mis en lumière une étude du ministère de la Transition écologique publiée à la fin de l’année 2017. Cette étude a établi un diagnostic alarmant sur les risques sanitaires encourus dans les établissements scolaires considérés comme sensibles parce que construits sur, ou à proximité, d’anciens sites industriels.
La construction sur ces emplacements doit attirer la vigilance des pouvoirs publics quant aux dangers que ferait encourir la potentielle pollution des sols.
Ce danger concerne toute la France.
Plus de 100 établissements ont été répertoriés comme « à risques » et 660 comme nécessitant une surveillance accrue. Dans les Hauts-de-Seine, 7 bâtiments sont « à risques » et 36 requièrent une vigilance supplémentaire.
Dans ma ville de Suresnes, quatre établissements posent d’importants problèmes. Toutes les classes d’âge sont concernées. L’étude indique que la maternelle Saint-Exupéry et l’école Berty Albrecht doivent être surveillées et que le collège Jean Macé, ainsi que le lycée des Métiers Louis Blériot sont considérés comme des sites « à risques » du fait d’une forte teneur en plomb dans les sols et d’une mauvaise qualité de l’air à l’intérieur des bâtiments.
Tout ceci met en danger la santé de nos enfants, des parents, de tout le personnel enseignant et éducatif.
À ce jour, seul 1250 établissements ont fait l’objet d’un diagnostic alors que cette étude devait initialement porter sur 2300 établissements construits sur des sites potentiellement sensibles comme l’indique une note datée de 2014 publiée par le Bureau de recherches géologiques et minières.
Pouvez-vous donc m’indiquer quand seront étudiés les cas des 1000 établissements restant qui présentent des risques potentiels ? Et quel est votre plan d’action et les mesures techniques et sanitaires qui seront mises en œuvre pour assurer un environnement sain dans toutes les crèches, les écoles, les collèges et les lycées de notre pays ?
Je vous prie d’agréer, M. le Premier ministre, l’expression de ma haute considération.
 

No responses yet

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *